« Soleil, je finis toujours par me lever », proclame Laetitia.
« Ma lumière n’a pas d’étiquette », pétille Pablo devant ses camarades.
L’éclosion de cette parole chez des jeunes en remobilisation scolaire est comme un soleil qui se lève pour éclairer le chemin. Chacun peut saluer sa lumière singulière et la reconnaître en l’autre.
L’autolouange nous invite à approuver sans restriction (du latin laudare) nos multiples facettes et à les honorer toutes. En accueillant cette sincérité exprimée en « je », amplifiée par le souffle poétique, et en la proclamant dans un groupe, chacun se découvre sous un nouveau jour, frémit de la fierté d’être soi et savoure une alchimie d’humanité.
Au fil de ces pages, vous allez goûter à l’autolouange et découvrir son impact dans divers contextes d’insertion, notamment scolaire et professionnelle. L’objectif de cet ouvrage est de nourrir la réflexion sur la construction de la confiance en soi et en l’autre, ainsi que l’épanouissement de chacun dans un collectif rendu empathique et solidaire.
Une dizaine de facilitateurs et d’enseignants témoignent de la pertinence de cet outil dans divers programmes d’insertion en Suisse, en France et en Belgique. Alliée à leurs talents de comédien, de conteur ou de coach, l’autolouange se décline à l’infini. Cet ouvrage vitaminé offre une mosaïque de récits d’ateliers, d’encadrés didactiques et d’analyses des capacités développées, telles que la collaboration, la communication et la pensée créatrice.
« Sans arrogance, au plus près des hésitations et des silences, cette pratique en partage change le regard sur l’autre en révélant sa singulière splendeur. Il n’est alors plus question de s’insérer dans la norme, mais de bénéficier des richesses de tous pour une pluralité qui restitue à l’humanité ses lettres de noblesse. »
Extrait de la préface de Marie Milis
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Sommaire - Se proclamer pour exister
Ouvrage collectif sous la direction d’Ophélie Schnoebelen, avec Jean-Michel Brandt, Florence Cadot, Étienne Galmiche, Clémentine Jolivet, Sophie Lemosof, Sylvie Luisier, Séverine Matteuzzi, Marie Milis, Marie Muyard, Céline Terrasson et Chantal Umugwaneza, pour la plupart membres de l’Institut de l’Autolouange, qui fédère des facilitateurs aux multiples compétences associées à l’autolouange.
Ophélie Schnoebelen développe des ateliers pour le département de l’instruction publique à Genève auprès de jeunes en remobilisation scolaire. Dans son parcours professionnel dans la solidarité internationale, elle pratique d’abord l’autolouange en Amérique Latine puis en Afrique.