Transformer les blessures de la maltraitance en force de Vie

« Lecteur, tu tiens entre les mains un livre magnifique. 

Tu vas y découvrir l’histoire de la Petite au fond de la cave, puis ses aventures avec son amie la dragonne Loumaï. Tu vas connaître son histoire douloureuse et émouvante. Tu vas rencontrer la femme qu’elle est devenue. Elle va te raconter avec beaucoup de simplicité, d’humour et d’authenticité, son cheminement pour sortir de l’enfermement. Tu vas la suivre dans sa transformation intérieure mais aussi sociale, dans laquelle la résilience est à l’œuvre.

Cette force de vie extraordinaire qui fait que nous pouvons rebondir et recréer notre vie après un coup dur, une épreuve, un traumatisme, un ou des abus de toutes sortes. L’auteure nous apprend que nous avons des ressources cachées, que nous pouvons sortir du rôle de victime, nous dégager de l’empreinte du bourreau. Se dégager de la victime, c’est se libérer du bourreau. C’est un passage nécessaire pour retrouver notre espace de liberté, notre créativité et le plaisir de se sentir vivre à nouveau. Elle nous montre aussi l’importance du psychothérapeute, de son écoute bienveillante, non jugeante, de sa capacité à co-créer un lien sécurisant, de sa parole compréhensive et généreuse.

Lecteur, tu vas peut-être te reconnaître un peu, beaucoup, pas du tout... Ce livre aura peut-être un impact thérapeutique sur toi. Nous avons tous eu des blessures dans notre enfance et dans notre vie, plus ou moins importantes selon les situations. Nous portons tous en nous cette capacité à rebondir et à récupérer ce que la blessure peut nous apprendre, ce qu’elle peut laisser en nous de positif.

Lecteur, si tu es thérapeute, médecin, travailleur social, professeur, juge pour enfants..., tu peux être un facteur de résilience pour ces enfants, ces ados que l’on dit “à problèmes”. Derrière ce que l’adulte voit comme un problème, il y a souvent une blessure profonde... et le besoin d’une main tendue, d’une parole valorisante, d’un sourire, d’un espoir… »

Extrait de la préface de Jean-Marie Delacroix, psychologue clinicien, psychothérapeute

Mariem Cellot a travaillé dans le secteur de la petite enfance et de l’enfance inadaptée. Avec son mari, elle a créé à Port-au-Prince une maison d’accueil pour des enfants handicapés. Mère de cinq enfants, dont un adopté et handicapé, Mariem Cellot se consacre plusieurs années à leur éducation. Passionnée de pédagogie active, elle fait le choix de leur offrir une instruction familiale, hors du système scolaire. Elle se réoriente professionnellement et entreprend plusieurs cursus de formations dans l’accompagnement psychothérapeutique en art-thérapie, en Gestalt-thérapie, en psychogénéalogie, en thérapie systémique et en psychothérapie transpersonnelle. Depuis plus de vingt ans, Mariem Cellot exerce en libéral en tant que psychothérapeute et anime des ateliers d’art-thérapie.

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